myphilanthropy, mécénat, conseil, bénévolat, compétences
pascale.strubel

Blog

Mobiliser ses collaborateurs par le mécénat : un enjeu clé !

Pour toutes les entreprises, quelle que soit leur taille, l’engagement des salariés est devenu un enjeu clé, une nécessité. Que ce soit à travers leurs Fondations d’entreprise ou leurs politiques de RSE, bon nombre d’entre elles ont mis en place des programmes de tous ordres : soutien à des projets d’associations présentés par les salariés, micro-don sur salaire, et surtout mécénat de compétences (ou bénévolat dans certains cas).

Le baromètre Admical-CSA paru en mai 2016 indique que le mécénat de compétences a atteint en 2015 420 millions d’euros, ce qui représente 12% du budget global du mécénat d’entreprise, un chiffre en hausse de 8 points par rapport à 2013. Cela démontre bien que l’engagement des salariés ne cesse d’augmenter. Découvrir de nouveaux horizons, rencontrer de nouvelles personnes, se sentir utile, partager son savoir-faire : autant de raisons qui poussent les collaborateurs à s’inscrire aux programmes de solidarité mis en place par leur entreprise.

La génération Y : une génération qui demande plus aux entreprises

Les entreprises le savent bien : la génération Y qui arrive sur le marché du travail n’a plus tout à fait les mêmes préoccupations que celle qui l’a précédée. Elle attend aujourd’hui que l’entreprise lui permette de concilier vie professionnelle, vie personnelle et solidarité avec le monde qui l’entoure. Rares sont les entreprises qui ont déjà intégré la dimension « mécénat de compétences » dans leur « business model » en allouant de manière systématique du temps à leurs salariés afin qu’ils puissent aider certaines associations.

De nombreux freins au mécénat

Mettre en place un programme de mécénat de compétences n’est pas simple. Si, très souvent, les PDG et les DRH sont persuadés de son intérêt, il faut aussi convaincre les « mid-managers », pour qu’ils accordent du temps à leurs salariés, eux-mêmes souvent peu disponibles car déjà surchargés !

Mais surtout, cette mise en place est souvent très complexe et coûteuse en temps. Il faut trouver les associations, trouver les bonnes missions et surtout les volontaires ! Pour une entreprise à dimension internationale c’est parfois un casse-tête car cela concerne des dizaines de missions et des dizaines voire des centaines de candidatures ! Ensuite il faut accompagner les salariés, organiser leur voyage, les assurer, etc., et surtout faire vivre le programme par le biais d’une intense communication interne !

C’est pourquoi, bien souvent, les entreprises renoncent à mettre en place ce type de programmes ou les limitent à la France, ce qui peut à long terme se révéler être une erreur au regard des enjeux que ces programmes représentent déjà dans le recrutement des futurs talents.

Version anglaise

TAGS: ,

0

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*